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Vaillancourt évincé

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30 octobre 2012
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Par Sarah Bélisle/Agence QMI
LAVAL - 

Le maire Gilles Vaillancourt, de Laval, n’est plus le bienvenu à l’Union des municipalités du ­Québec (UMQ), où il siège depuis 1989.

M.Vaillancourt ne siégera plus ni au Conseil exécutif ni au Conseil d’administration de l’Union, a confirmé au Journal hier le maire de Rimouski et président de l’UMQ, Éric Forest.

La Direction générale de l’organisme en a décidé ainsi vendredi dernier. Une lettre a été envoyée à la Ville de Laval pour ­demander qu’un remplaçant soit désigné, a expliqué M.Forest.

Le maire de Laval se retrouve au cœur de la tourmente depuis quelques ­semaines. Des allégations de collusion et de corruption ont été portées contre lui devant la Commission Charbonneau. L’Unité ­permanente anticorruption (UPAC) a perquisitionné, entre autres, à ses domiciles.

Tant et si bien qu’il a décidé de se retirer temporairement de ses ­fonctions la ­semaine dernière. C’est ce qui a motivé la décision de l’UMQ, assure M. Forest. Même s’il conserve son titre de maire de Laval, «Quand tu n’as plus le statut, tu ne peux plus siéger», fait-il valoir.

Bénéfice du doute

M.Forest se refuse à réclamer la ­démission du maire de Laval, et ce, même si on lui a fortement suggéré de le faire par le ­passé.

«On me dit que ça serait mieux pour l’image de l’UMQ, confie-t-il. Mais on est dans un état de droit. Il faut être ­prudent.»

La décision de démissionner ou pas ­revient au maire, car lui seul connaît la vérité, souligne M. Forest. Et ce, tant pour le maire de Montréal, Gérald ­Tremblay, que pour M. Vaillancourt, ­précise-t-il.

N’empêche qu’«au début, quand il y a eu certaines allégations, je n’ai pas demandé la démission de M.Vaillancourt, mais je lui a demandé de ne plus être ­porte-parole de l’Union», tient-il à ­préciser

Le président de l’UMQ juge que M.Vaillancourt a pris une «sage ­décision» en se retirant pour un temps de ses fonctions de maire. Le temps que la lumière soit faite sur les allégations qui le concernent.

«S’il est reconnu coupable, M.Vaillancourt paiera pour ses gestes, et je n’aurai ­aucune espèce de peine pour lui, lance-t-il. Je n’ai aucune pitié pour ceux qui ont commis des gestes illégaux.»

Réputations entachées

Si les allégations s’avèrent, «il n’y a pas de pardon à avoir», poursuit ­M.Forest.

D’autant plus que les allégations entendues devant la Commission Charbonneau entachent inévitablement tout le monde ­municipal. Ce qui inquiète grandement le maire de Rimouski, qui se demande bien qui ­acceptera de se lancer en politique municipale dans ces circonstances.

Les élections approchent à grands pas, souligne-t-il. «C’est troublant de constater tout ce qui est dit devant la Commission ­Charbonneau, convient-il. L’ampleur que prend le phénomène est déstabilisante.»

Ce pourquoi «il faut que la Commission aille au bout des choses. Il faut assainir les mœurs, ce climat-là», réclame M.Forest.

Le conseiller Jean-Jacques Beldié pourrait bien prendre la place de M.Vaillancourt à l’UMQpuisqu’il fait déjà partie du Conseil d’administration de l’organisme, indique le président de l’Union.

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