Jonathan Malo a cru aux chances du Canada jusqu'à la fin
Par Agence QMI
Le Québécois Jonathan Malo a cru jusqu’à la fin aux chances du Canada de passer au deuxième tour de la Classique mondiale de baseball, et il est fier de l’expérience acquise, a-t-il déclaré lundi.
Dimanche, son équipe était à deux manches d’une qualification pour le deuxième tour. En avant 3-2 en début de huitième manche, les Canadiens se sont fait jouer un vilain tour alors que les Américains ont marqué sept points dans les deux dernières manches pour s’envoler avec une victoire de 9-4, dans cette rencontre disputée en Arizona.
Pour Malo, il s’agissait d’une première présence à ce tournoi international. Le numéro 15 des Capitales de Québec assure avoir cru jusqu’au bout à une victoire des siens contre les voisins du Sud.
«On voulait tous avancer, on le voulait plus que les Américains, il n’y a pas de doute. On y a cru jusqu’à la fin. Les deux dernières manches ont fait mal, mais on a continué d’y croire!»
L'ancien joueur des Associés de Laval avoue qu’il aurait aimé contribuer davantage aux succès du Canada.
«En arrivant, je savais que je ne jouerais pas beaucoup, a-t-il expliqué par voie de communiqué. J’ai été 4-5 jours sans frapper contre des lanceurs. Je comprends pourquoi je n’ai pas joué même si notre arrêt-court (Cale Iorg) en arrachait. Dans un tournoi court, tu essaies de garder la même formation.»
«Ç'a été une belle expérience. J’ai rencontré bien des gars, dont Justin Morneau, même s’il n’a pas été longtemps avec nous.»
Une victoire des Canadiens leur aurait permis d’atteindre la deuxième ronde pour la première fois en trois participations à la Classique.
Dans les trois parties du Canada, Malo a obtenu une présence au bâton, où il a soutiré un but sur balles. Il a d’ailleurs été le premier à se présenter à la plaque à la suite de la mêlée générale contre le Mexique.
«Le lanceur était probablement plus nerveux qu’autre chose. En arrivant au premier but, Adrian Gonzalez m’a dit que les nombreux Mexicains dans la foule criaient au lanceur de m’atteindre aussi», a raconté Malo, qui pesait les pour et les contre de la décision du receveur Chris Robinson d’y aller d’un amorti avec une avance de 9-3.
L’apport de Malo reconnu par Ernie Whitt
Même s’il n’a pu prendre part au nombre de manches souhaitées, Malo a su laisser une très bonne impression au gérant canadien Ernie Whitt.
«Pour moi, Jonathan est probablement le meilleur joueur d’avant-champ que le Canada a eu. C’est un joueur formidable défensivement. Il a des mains très fiables et un lancer précis. Il connaît la partie et il fait tout ce qu’un gérant lui demande de faire. Il va déposer un amorti, frapper, courir. C’est un très bon joueur de baseball!, pouvait-on lire dans un article du Canadian Baseball Network.
«J’aime bien Ernie, ça fait quelques années que je le connais. J’ai du respect pour ce gars-là.»
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