Grogne dans le monde du soccer

Par Ghislain Plourde
L’Association régionale de soccer de Laval (ARSL) demande à la corporation chargée de gérer le Complexe Multi-Sports de mettre cartes sur table au sujet de sa gestion et de son fonctionnement.
Les six associations de soccer de Laval exigeaient d’avoir copie des rapports de mission d’examen des états financiers de l’organisme des quatre dernières années, de la grille tarifaire de la location des plateaux sportifs du Centre Bois-de-Boulogne des années 2005-2006 à 2012-2013 ainsi que des procès-verbaux du conseil d’administration du complexe des trois dernières années.
«Les clubs de Laval affiliés à l’ARSL n’ont eu aucune information officielle depuis plusieurs années sur le fonctionnement de l’organisme Complexe Multi-Sports de Laval duquel nous faisons partie à part entière», souligne l’association dans une lettre datée du 26 février dernier adressée au président du complexe, Pierre Marchand.
Bien que la corporation eût obtempéré à la requête en mettant à la disposition des six clubs de soccer de Laval des documents pour consultation, son président, Pierre Marchand, a paru étonné par la réclamation.
«C’est la première fois qu’ils nous demandent de tels documents. J’ignore pourquoi, mais c’est dans leur droit de le faire. De toute façon, ils sont représentés dans l’organisation», dit-il.
Double chapeau
L’Écho de Laval a tenté de parler, à de multiples reprises, au président de l’ARSL, Bernard David, mais celui-ci n’avait toujours pas retourné nos appels et nos courriels au moment de mettre sous presse.
Il faut préciser que le président de l’ARSL, dans ce dossier, se trouve pris entre l’arbre et l’écorce.
En effet, en plus d’être le représentant des six formations affiliées de l’ARSL, il est l’un des administrateurs du Complexe Multi-Sports de Laval depuis janvier 2011. De plus, depuis le 21 janvier dernier, il agit à titre de secrétaire et trésorier pour la corporation.
Des sources ont indiqué à L’Écho de Laval que ce n’est pas la première fois que la question est soulevée, mais qu’auparavant ces doléances étaient balayées sous le tapis.
Jusqu’à l’automne dernier, le Complexe Multi-Sports de Laval avait comme adresse de correspondance la firme Dunton Rainville. C’était également le cas d’autres organismes à but non lucratif (OBNL) sur le territoire de l’île Jésus, comme, par exemple, la Cité de la culture et du sport de Laval, responsable du projet de la Place Bell.
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