Pluie d’honneurs pour Jérémy Roy

Par Claude-André Mayrand
Le défenseur des Gaulois du Collège Antoine-Girouard, Jérémy Roy, a enfilé les honneurs lors du banquet annuel de la Ligue de hockey midget AAA du Québec, le dimanche 5 mai, à Laval.
Classé parmi les plus beaux espoirs pour le prochain repêchage de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Roy a mis la main sur le prestigieux prix de la personnalité académique de l’année, en plus du trophée Michel-Daoust, remis au meilleur défenseur du circuit, et le trophée Daniel-Brière, attribué au joueur qui a le plus excellé autant sur la glace qu’au niveau académique. Il a ainsi mis la main sur plus de 3 000 $ en bourses d’études.
«L’organisation des Gaulois m’a bien supporté tout au long de la saison et de ma carrière au midget AAA, et je voudrais remercier ma famille pour tout ce qu’elle a fait pour moi depuis mon jeune âge, a affirmé le récipiendaire une fois la récompense pour la personnalité académique de l’année lui fut attribuée.
Je crois vraiment que chacun des finalistes aurait pu mériter ce prix autant que moi.»
Chacune des 15 équipes était représentée par un finaliste pour cette catégorie. C’est le gardien Alexandre Duckett, qui a vraiment connu une saison de rêve avec le Rousseau-Royal, qui représentait l’équipe de Laval-Montréal.
Anthony Beauvillier joueur par excellence
C’est l’attaquant Anthony Beauvillier, un coéquipier de Roy avec les Gaulois, qui a remporté le prix de joueur par excellence.
Également un des plus beaux espoirs pour le repêchage de la LHJMQ du 8 juin prochain, Beauvillier a terminé au premier rang des marqueurs du circuit présidé par Gaston Therrien, avec 64 points en 41 rencontres, ce qui lui a permis de mettre la main sur le trophée Sylvain-Turgeon.
Parmi les autres joueurs qui ont été récompensés lors du banquet, citons Samuel Montembeault, des Estacades de Trois-Rivières (trophée Ken-Dryden, remis au meilleur gardien de but), l’attaquant Nicolas Roy, des Forestiers d’Amos (trophée Mario-Lemieux, remis au meilleur espoir de 15 ans), l’attaquant Yvan Gabriel Mongo, des Intrépides de Gatineau (Coupe du Président, remis à la 4e étoile) et Simon-Claude Blackbrun, des Élites de Jonquière (trophée Brian-McKeown, remis au joueur le plus gentilhomme).
Le Rousseau-Royal honoré
Les joueurs du Rousseau-Royal de Laval-Montréal ont reçu la bannière des champions, qui accompagne la coupe Jimmy-Ferrari, qu’ils ont remporté le mois dernier en défaisant le Blizzard en finale. La troupe d’André Wilsey a par la suite remporté la médaille de bronze à la coupe Telus, à Sault Ste. Marie, le 27 avril dernier.
Wilsey a d’ailleurs mis la main sur le titre d’entraîneur de l’année.
Le gardien Alexandre Duckett a, quant à lui, été élu sur la première équipe d’étoile de la ligue, en plus de mettre la main sur le trophée Mario-Gosselin, remis au gardien ayant obtenu la meilleure moyenne de buts alloués en saison régulière.
Il a également mis la main sur deux bourses d’étude, totalisant 2 000 $.
Jos Canale immortalisé
Le temple de la renommée de la ligue midget AAA a accueilli un nouveau membre, alors que Jos Canale est devenu le sixième entraîneur de l’histoire à y faire son entrée.
Canale a dirigé pendant quatre saisons dans la Ligue Midget AAA avec les Angevins de Bourassa, devenus par la suite le Canadien de Montréal-Bourassa. Il a complété son parcours midget avec les Riverains du Richelieu, avant de poursuivre sa carrière dans la LHJMQ, où il a été entraîneur avec les Saguenéens de Chicoutimi et le Titan de Laval, notamment.
«Mon parcours dans le hockey m’a permis de rencontrer de bons jeunes qui sont devenus de bons amis», affirme Canale.
Au micro, il a remercié tous ceux qu’il a côtoyés pendant sa carrière. Il en a profité pour rappeler qu’il avait décliné une offre pour passer au niveau suivant.
«J’avais une offre pour passer à la Ligue Américaine de hockey, mais je voulais vraiment remporter une Coupe mémorial au niveau junior avant de monter, confie-t-il. Je n’ai jamais remporté la Coupe, et je n’ai plus reçu d’offre pour la Ligue américaine.»
Pince sans rire, il avoue n’avoir aucun regret à ce sujet.
«Quand le train passe, embarques dedans car tu ne sais pas quand il repassera. Le mien n’est jamais passé une deuxième fois.»