Frédéric Plesius est soulagé

Par Richard Boutin\Agence QMI
Frédéric Plesius était un joueur soulagé, lundi dernier, après avoir participé à son premier entraînement chez les Tiger-Cats de Hamilton.
Après avoir raté le camp en raison d’une mésentente contractuelle, l’ancien secondeur étoile du Rouge et Or de l’Université Laval a finalement signé son premier contrat professionnel, dimanche. Il a paraphé une entente de deux saisons, plus une année d’option.
«Je commençais à stresser, a dit Plesius. J’étais seul à Laval à m’entraîner, alors que mes amis étaient tous partis pour des camps de la Ligue canadienne. Je voulais que le dossier se règle avant le premier match de la saison régulière, sinon j’aurais pris trop de retard.»
«J’aurais aimé que ça règle plus rapidement, a poursuivi le choix de deuxième tour, 10e au total, des Tiger-Cats en 2012, mais je n’ai pas de regrets. Même si j’ai dû essuyer des critiques dans les médias, j’ai obtenu le contrat que je souhaitais. Je suis bien content et ça valait la peine d’attendre.»
Lors du passage du «Journal de Québec» à Hamilton à l’occasion du début du camp d’entraînement, l’entraîneur-chef, directeur général et vice-président des opérations football, Kent Austin, ne s’était pas gêné pour vilipender Plesius et son agent, Jonathan Hardaway. Le grand patron football des Tiger-Cats soutenait que le principal intéressé se faisait un tort considérable en ratant le camp, ajoutant qu’il y avait un très grand écart entre les demandes et les offres monétaires.
«Je lui ai parlé à mon arrivée à Hamilton et il m’a dit qu’on tournait la page et qu’on allait de l’avant, a-t-il indiqué. Ses déclarations faisaient partie des affaires du sport professionnel. J’ai été bien accueilli et c’est maintenant à moi de prouver ma valeur sur le terrain. Les négociations ont été plus longues que prévu. Je ne veux pas dévoiler les raisons, mais ce n’était pas parce que j’attendais un appel ou que j’entretenais des discussions avec une équipe de la NFL.»
Premier match
Plesius accuse-t-il un retard important sur ses coéquipiers qui besognent depuis le 2 juin? «Le football demeure le football et je possède les qualités athlétiques pour m’imposer, mais c’est certain que je dois apprendre le cahier de jeux, a-t-il affirmé. Je ne peux pas jouer si je ne connais pas le cahier. J’espère être en uniforme au deuxième match de la saison.»
Les Tiger-Cats amorceront leur campagne en visitant les Argonauts de Toronto, vendredi. Ils seront les hôtes, à Guelph, des Eskimos d’Edmonton, le 7 juillet.
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