2014 : Bilan positif pour le maire Demers
Le maire de Laval, Marc Demers, dresse un bilan positif des actions posées par son administration au cours de la dernière année.
«Je pense que nous avons mis en place des mesures qui permettent aux Lavallois de voir clairement la direction que nous voulons donner à la Ville», a dit, d’entrée de jeu, le premier magistrat en entrevue à L’Écho de Laval.
Le maire Demers fait, notamment, référence à cet engagement électoral de «mettre fin au désordre». Il rappelle la mise en place des mesures en matière d’intégrité (création du Bureau de l’intégrité et de l’éthique, levée du secret professionnel des procureurs à la commission Charbonneau, augmentation des pouvoirs au vérificateur général et plus de liberté d’action à l’ombudsman).
(Pour lire sur ce sujet : Laval crée le Bureau de protection de l’intégrité et de l’éthique municipale)
Le dirigeant lavallois souligne aussi l’analyse approfondie du dossier Le Commodore qui a mené à l’abandon du controversé projet immobilier dans Pont-Viau.
(Pour lire sur le sujet : L’administration Demers suspend deux décisions de ses prédécesseurs, Aldo Construction suspend le projet Le Commodore, La Ville poursuivie pour 64 M $, Le dossier Le Commodore refilé à l’UPAC
Il précise, également, qu’une revue complète de la direction générale et des ressources humaines a été effectué au cours des 12 derniers mois.
Parmi les dossiers chauds de l’année, les discussions avec le gouvernement du Québec sur les zones inondables et les cotes de crues auront retenu l’attention.
«Nous avions hérité d’une situation imposée par le provincial. Néanmoins nous avons investi temps et argent pour prouver notre point. Nous avons réussi gros en 12 mois. Par contre il reste du boulot à faire.»
(Pour lire sur ce sujet : Cotes de crues et zones inondables : une première étape franchie)
L’année 2014 aura été l’année du lancement des travaux pour l’établissement de la Place Bell. En début d’année, on apprenait que les coûts de construction devaient être revus à la hausse. Malgré tout, la Ville de Laval donnait le coup d’envoi pour la réalisation du complexe.
«Nous avons réenligné et repris le contrôle du projet. Nous respecterons l’échéancier annoncé», indique le maire de Laval.
(Pour lire sur ce sujet : La Place Bell accueillera ses premiers visiteurs à l’automne 2017)
De plus, Marc Demers soutient que l’année 2014 a été l’occasion pour son administration d’établir sa «marque de commerce».
Il donne comme exemple Repensons Laval. «Ce fut notre initiative de lancer ce vaste chantier de consultation avec les acteurs du milieu et la population. Nous aurons les résultats de ce travail dans les prochaines semaines.»
Le maire de l’île Jésus parle avec fierté, aussi, de la rencontre avec les promoteurs et constructeurs afin de redynamiser l’industrie de la construction au ralenti depuis les deux dernières années.
(Pour lire sur le sujet : La Ville de Laval échange avec les promoteurs et les constructeurs)
Objectifs pour 2015
Pour cette année, on souhaite, entre autres, récupérer les millions volés dans le stratagème de collusion et de corruption dans l’octroi des contrats municipaux qui a longtemps régné à Laval.
«Nos avocats ont les coudées franches pour récupérer les sommes dérobées. D’ailleurs, nous devrions avoir une idée concrète des montants soutirés sous peu. Nous sommes déterminés à aller chercher ce qui a été volé aux Lavallois.»
La mise à niveau et l’ajout d’infrastructures sportives figurent parmi les priorités à l’agenda. «Je suis tanné de voir nos jeunes devoir aller dans d’autres villes pour pratiquer leur sport. Sans compter qu’on dépense des sommes considérables pour payer ces déplacements et les heures de location.»
Le maire Demers et son équipe auront, donc, du pain sur la planche au cours des 12 prochains mois. Sans oublier que le maire Demers pourrait devoir retourner devant les tribunaux puisque la décision confirmant l’éligibilité du maire à la dernière élection est contestée par Jacques Foucher, celui qui a initié le procès à l’automne 2013.
La Cour d’appel pourrait prendre jusqu’à six mois pour annoncer si oui ou non elle entendra l’appel.
(Pour lire sur le sujet : Procès en inéligibilité du maire : Jacques Foucher interjette appel)
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